Dette publique – Dette sociale

Les premiers résultats de l’année 2012 publiés par l’INSEE fixent à 90,2 % du PIB le niveau atteint par la dette française et à 4,8% du PIB le déficit public.

Les stigmates de la crise sont là : « les recettes d’impôts sur les produits et la production ralentissent », « les cotisations sociales sont également moins dynamiques », « les prestations de l’UNEDIC accélèrent (+5,2%) du  fait de la hausse du chômage ». Moindres recettes de l’activité, surcroît de dépenses sociales en guise d’amortisseur de crise.

Les objectifs gouvernementaux sont plus que contrariés : la dette au sens de Maastricht s’accroît de 117 milliards soit + 4,4 points de PIB, pour s’élever à 1833,3 milliards, les dépenses publiques progressent davantage que le PIB en valeur (+ 2,9 %).

Les prestations sociales atteignent 528,7 milliards, elles augmentent de 3,5 %. Les cotisations sociales augmentent de 2,9 % et représentent 346,4 milliards.  La progression « très modérée » (+2,2 %) des dépenses de santé freinent les prestations en nature. « La croissance des prestations du régime général est surtout portée par les branches vieillesse et famille ».

« La contribution des administrations de sécurité sociale à la dette publique augmente de 5,7 milliards pour s’établir à 210,3 milliards en fin 2012 ».

La CADES, Caisse d’amortissement de la dette sociale à, en 2012, versé 4 milliards d’intérêts aux porteurs des obligations souscrites et amorti 12 milliards de dette. Depuis sa création en 1996 la CADES a repris 209 milliards de dette et amorti 71,7 milliards. La dette restant à amortir se monte donc à 137,3 milliards.

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